Artiste plasticienne maîtrisant une multitude de techniques (gravure, infographie, vidéo), Alexandra Allard s’interroge particulièrement sur le corps qui, bien qu’écorché, lacéré, blessé, semble toujours triomphant. En témoigne le corps d’Icare en train de prendre son envol dans l’œuvre P5. Ces questionnements sur le corps s’accompagnent d’une réflexion sur le mouvement. À ce titre, l’artiste inscrit ses travaux dans la lignée de ceux du grand scientifique Etienne-Jules Marey ayant étudié le mouvement et le vol des oiseaux. C’est la raison pour laquelle, ces volatiles sont constamment présents dans les œuvres d’Alexandra Allard.