NOTRE DERNIÈRE NUIT Chorégraphie en 3 épisodes de Nacim Battou ● Cie Ayaghma DANSE ARTISTE ASSOCIÉ - coproduction ted Arsud présente “La Tournée Mosaïque“ Spectacle gratuit, offert par la Région Sud Au théâtre ou dans des lieux hors cadre, Nacim Battou nous invite à être spectateur de sa nouvelle pièce pour vivre ensemble la dernière nuit du monde. Une expérience sensorielle, immersive et sensible au plus près des danseur.s.es de sa compagnie Ayaghma. Nacim Battou a conquis le cœur du public de Théâtres en Dracénie avec sa pièce Dividus pour sept corps et son projet Les Vivants pour une vingtaine d’amateur.s.es. Sa nouvelle partition joue sur le collectif, le vivre ensemble, à l’heure du dernier jour de notre vie : dernières sensations, dernières saveurs, derniers souvenirs avant que la nuit éternelle n’étende son voile sur le monde… Une communauté éphémère surgit, réunie en trois temps, trois épisodes, qui constituent un voyage initiatique : L’Effondrement ou le calme avant la tempête, L’Espoir ou l’évocation d’une nécessaire solidarité, et Voir pour la première fois ou la redécouverte du monde. Après l’angoisse et le chaos, place à l’émerveillement ! Nacim Battou construit sa trilogie en posant, comme toujours, un regard curieux sur la place de la danse et de l’art dans notre monde. EFFONDREMENT - Episode ⅓ SAM 30 MAR ● 19:00 ● Auditorium Pôle Chabran ● Gratuit sur réservation Nous sommes au crépuscule d’une dernière nuit, au moment où il n’est plus possible de douter. C’est le calme avant la tempête. Peu à peu, seconde après seconde, une atmosphère s’installe empreinte d’angoisse, de désarroi et de fatalité. Rien de dramatique, nous devenons juste de simples spectateurs d’un engrenage inarrêtable. Le chaos est en marche, l’intensité gronde, la chute est certaine.

THE TREE (FRAGMENTS OF POETICS ON FIRE) Chorégraphie Carolyn Carlson ● Carolyn Carlson Company SAM 30 MAR ● 21:00 THÉÂTRE DE L’ESPLANADE DANSE 1:10 Tarif A de 16€ à 28€ Ted Bus & Baby-Sitting Avec The Tree, l’icône de la danse contemporaine Carolyn Carlson lance un cri d’amour puissant et vital à la nature dans des tableaux métaphoriques à la beauté époustouflante. Dans une espèce de rêverie éveillée sur l’harmonie originelle perdue… Dernière grande création de la chorégraphe pour sa compagnie, The Tree est une réflexion poétique sur l’humanité et la nature, au bord du naufrage... Après Eau, Pneuma et Now, elle vient clore le cycle de pièces inspirées par Gaston Bachelard. Partant cette fois Des Fragments d’une poétique du feu, Carolyn Carlson a choisi la force poétique et symbolique des flammes et plus largement la complexité des éléments comme inspirations de cette nouvelle création. Pour l’occasion, elle retrouve le créateur lumières Rémi Nicolas, qui crée ici des paysages imaginaires invitant au voyage et à la contemplation. L’artiste peintre Gao Xingjian en sublime aussi la scénographie avec ses toiles abstraites à l’encre de chine projetées en fond de scène dans plusieurs séquences. Combinées à la virtuosité des danseurs et à la vision onirique de Carolyn Carlson, The Tree est une manifestation d’amour puissante et vitale à une nature au bord de l’effondrement, avec l’espoir d’une renaissance à la manière du Phénix qui renaît de ses cendres.

À l'occasion  du festival L'ImpruDanse, Théâtres en Dracénie laisse place aux écoles de danse dracénoise, l'occasion de découvrir leur travail de création ! Depuis 2012, l'école de danse Créations Éphémères offre une ouverture culturelle et artistique à ses élèves en proposant des cours réguliers, des stages, des concours, des spectacles caritatifs, des galas de fin d'année, des spectacles de rue, des clips vidéo... Du partage, du plaisir et surtout de la danse pour tous. L'école est affiliée à la fédération française de danse.

PÉNÉLOPE Chorégraphie Jean-Claude Gallotta ● Compagnie Jean-Claude Gallotta MAR 2 AVR ● 20:30 THÉÂTRE DE L’ESPLANADE DANSE 1:15 Tarif A de 16€ à 28€ Bord de scène à l'issu du spectacle avec Jean-Claude Gallotta Jean-Claude Gallotta offre une Pénélope plus que jamais ardente et fatale, avec toujours la même joie de danser et la même jubilation à mettre en mouvement les corps et la musique.  De retour à Théâtres en Dracénie avec sa dernière création Pénélope, Jean-Claude Gallotta s’empare du mythe à sa manière. Avec son insolente vitalité qui électrise les danseurs propulsés dans un ballet à la synchronisation des gestes impeccables, aux soli aériens, aux pas de deux acrobatiques, aux mouvements d’ensemble toniques, aux sauts éclatants. Pendant féminin de sa pièce Ulysse, une version très gallottienne là encore de l’épopée homérique, Pénélope est la figure de proue de tous les tableaux. Comme si elle se démultipliait face aux assauts des nombreux prétendants à sa couche ! Enveloppée d’un voile de deuil noir, elle est à la fois sensuelle et terriblement charnelle, mystérieuse et terriblement secrète. Une vision distanciée de la représentation immémoriale de la femme, vertueuse et fidèle à l’homme absent.