"À l’origine je suis peintre et graveur, la nature est depuis toujours ma source d’inspiration. C’est elle qui a guidé mon cheminement de la surface plane et lisse au volume. J’ai suivi de près le travail d’artistes de la terre. J’ai découvert un espace de liberté et je suis devenue céramiste. J’ai commencé par me constituer un alphabet personnel : des cocons agrémentés de matières, d’écailles ou de pics, colorés, mats, brillants. Dans la réalisation de cet abécédaire j’ai trouvé les réponses aux questions que je me posais. J’ai pu alors me concentrer sur l’essentiel, ce monde imaginaire constitué de fleurs psychédéliques de têtes d’animaux de ferme, d’œufs, de virus et de microbes. C’est un monde dédié à la nature, un hommage à son souffle créatif." Anne-France FRÈRE nous montre dans son cabinet de curiosité tout cela et bien plus...

Christian HUVET cherche à faire surgir les souvenirs d'un temps où les hommes et les animaux parlaient le même langage, où les hommes savaient encore que les papillons et les fleurs, les arbres et les oiseaux étaient leurs cousins. Dans son bestiaire, l'homme et l'animal se font face, s'observent, se scrutent, se regardent, se tournent le dos ou s'indiffèrent, se défient ou s'apprivoisent. L'animal scrute la folie des hommes et l’homme sonde la sensibilité animale qui lui ouvrirait les dimensions d'un monde qui lui sont invisibles et inconnues. Cette exposition est comme des pages d'un album où se mélangent dessins, gravures, peintures et sérigraphies. Chaque planche joue des superpositions, transparences, effacements, recouvrements, entrelacs et juxtapositions; feuilletée comme le sont les images mentales, strates de la pensée associative, des réminiscences et de l'inconscient... Des images qui sont un vade-mecum d'une approche poétique du monde.

À l’occasion des Journées Nationales de l’Architecture, l’œuvre de Éric MICHEL "Pôle Lumière" habille la façade du Pôle culturel conçu par l’architecte Jean-Pascal CLEMENT. Comme toutes ses œuvres en dialogue avec l’architecture, elle offre une double lecture, intérieure et extérieure, comme la lumière qui anime chacun d’entre nous. Sa fluorescence bleue se déploie, tel un phare symbolisant le rayonnement culturel du bâtiment, comme une invitation. Horaires : 19h - 0h

À l’occasion du premier anniversaire du Pôle culturel de l'agglomération Dracénie Provence Verdon et pour célébrer l’Année Internationale de la Lumière en 2015, sous l’égide de l'ONU-UNESCO, Éric MICHEL a répondu à l’invitation de l’Artothèque d’Agglomération, en créant une œuvre pérenne : "Pôle Lumière" sur la sculpturale façade. Comme toutes ses œuvres en dialogue avec l’architecture, elle offre une double lecture, intérieure et extérieure, comme la lumière qui anime chacun d’entre nous. Sa fluorescence bleue se déploie, tel un phare symbolisant le rayonnement culturel du bâtiment, comme une invitation. Horaires : 18h - 0h

Dans son exposition Regards, Olivier DIAZ DE ZARATE présente une série de travaux peints autour d’une nouvelle figuration de portraits contemporains. "En Art, on n’advient jamais seul au monde. L’histoire de l’Art nous le démontre : sans mémoire, il n’y a pas d’Art". Dans mon travail actuel, il me semble indispensable que je redéfinisse mon sens du beau et de l’esthétisme. Il est évident que cela n’engage que moi. Ce travail peint à l’huile donne un caractère singulier car le support est du métal miroir or. Ce nouveau langage se caractérise principalement par une volonté de créer des images au plus près de la réalité figurée et non du concept. Dès lors, l’image ne se contente plus seulement d’expliquer, elle veut aussi montrer et faire comprendre. Olivier DIAZ DE ZARATE Horaires : Du mardi au samedi : 14h - 18h

"Quand j'avais cinq ans, j'ai sauté dans une poubelle à l'école pour sauver des manuels scolaires des années 1950, qui avaient été jetés. Tout dans ces livres m’était précieux, ils reflétaient l'histoire de la vie quotidienne passée. Ils étaient de l'art pour moi." Tout en recyclant des objets, des images originales et des illustrations authentiques de magazines et de livres anciens, Marian WILLIAMS crée des constructions analogiques dynamiques, frappantes et colorées. Les compositions sont créées avec du papier, de l'encre, des pastels, de l'acrylique et de la peinture à l'huile. Le matériel imprimé est coupé ou déchiré et parfois utilisé comme transfert d'encre. Les œuvres, influencées par le pop art, le surréalisme et le dadaïsme, font preuve d’originalité et de fraîcheur, alliant art classique, rétro chic et kitsch. L'engagement politique de l'artiste en faveur de l'environnement, les droits des femmes, la liberté et la justice sociale sont des thèmes récurrents.